Vanité
Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.
15 Juin 2016
Est-ce l’annonce
d’une exposition, un canular, un sujet de bac ?
Le Temps de Rien.
Rien… quoi ? Rien faire, se taire, se soumettre...
Ou alors un
stratagème pour obliger à prendre patience et attendre un avion qui ne
vient pas ?
Les grandes
majuscules en métal argenté se balancent au-dessus des escaliers. Elles sont là
ce matin, elles n’y étaient pas hier soir. Qu’attend-on de leur
installation dans ce hall d’aéroport dernier cri? Un effet de surprise,
une opération de marketing, un enthousiasme de commande...
Le Temps de Rien…
Ce Rien donne la
chair de poule. Destructeur, déconstructeur, au mieux réducteur. Il terrifie, sécrète
une infinie solitude, insiste sur l’absurdité de notre condition.
Et si ces
jours-ci Rien c’était ras-le-bol !
Parce que ce rien
pour certains c’est beaucoup pour d’autres, et qu’à cause de cet avion qui ne
part pas, de ces pluies diluviennes, de la violence institutionnelle, de l’espérance
qui n’est plus une évidence, ce temps-là indispose.
Merci pour cette participation, un texte très évocateur :-)
RépondreSupprimerMerci aussi à toi.Un bel été et encore plein d'idées créatrices.
SupprimerUn texte poussant à la réflexion :)
RépondreSupprimerMerci pour toutes les participations
A nous de vous remercier, Margarida et toi, pour l'organisation de ce "Mots éparpillés".
SupprimerBel été à toi ainsi qu'à ta famille.